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-   -   Mali, two French kidnapped Nov 2011 (https://www.horizonsunlimited.com/hubb/north-africa/mali-two-french-kidnapped-nov-60396)

kirkley 5 Dec 2011 05:10

A friend involved in the rebellion assures me that the Malian government was responsible for the kidnapping in order to make the "Tuareg look bad". But conspiracy theories notwithstanding, this is both more and less complicated than it looks. Inchallah, I'll be in Kidal in Jan. -- with updates forthcoming!

Though, is it wise to post here? Is AQMI reading the board??!?!

chris

priffe 5 Dec 2011 09:08

It is an open board, so anyone can read it.
And even if Aqmi don't have wifi hotspots in the dunes, there are people reading here and everywhere else who may have a business interest in finding potential assets, such as not-yet-kidnapped westerners in the region.
So I wouldn't mention here where in the desert I will be in January ;)

Let's speculate that the man with the Bamako car who checked in same afternoon as the two French, without registering his name, and had tea with them but then disappeared when they were kidnapped. Let's presume that he was organizing the event, and that he knew who they were and what they were up to, and contacted Aqmi. Let us speculate he had connections within Mali military or government.
If as mentioned elsewhere the fee for delivering a potential hostage is €40000 that would be hard to pass on for some people.
Be safe wherever you go! And do give us updates. (Do you know Iyad Ag Ghali btw? :))

There is something strange about that Echorouk article - what they write makes perfect sense, but there is no other source. They refer to Le Monde but at least online there is no such article. ???
The militias may be set up anyway. But with the blessing of the Mali government? Armed touaregs are one of their greatest nightmares, no?
If indeed the two french had that mission setting up and training military commandoes, what on earth were they doing strutting around in Hombori? Are the French that naive?

Chris Scott 5 Dec 2011 09:50

Quote:

They refer to Le Monde but at least online there is no such article. ???
I was also curious but failed to find it, although I did not look that hard.

Since located by pf: Au Mali, les myst�res du rapt des otages fran�ais - LeMonde.fr

I forget if it is echouk or ennahar that are said to be the mouthpiece of the DRS.

I suppose the 'govt op to make the Tuareg look bad*' theory can be explained if you assume the militia training was not with Mali govt consent (ie: initiated by France) and/or was sanctioned by the elements of the state who benefit from AQIM and want to keep it that way. And as priffe suggests, well trained and armed Tuareg may support an insurrection.
But I think there is always a way to make a conspiracy theory sound plausible.

And like pf says, assuming you are a conspicuous toubab, I would not be announcing when I will be in a risky place like Kidal.

Ch

* As the dz army admitted to doing in the 90s - 'black op' massacres of civilians while dressed as GIA, to discredit them.

roro 8 Dec 2011 13:16

From French Newspaper "Le Monde"
 
http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/lgo/lemonde_pet.gif t http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/bt/je_popup_d.gif 9 décembre 2011 .
Otages du Mali Les secrets d'une négociation

http://www.lemonde.fr/journalelectro...ri.jpg.567.jpg
Une rivalité franco-française brouille les négociations pour libérer les Français encore détenus au Mali. L'artisan de la première libération, Jean-Marc Gadoullet, raconte au " Monde " les coulisses de ses pourparlers avec Abou Zeid

http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/bt/txt-grd.gif
http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/bt/txt-pet.gif
http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/bt/imp.gif
http://www.lemonde.fr/medias/www/img/icn/favori_stk.png
http://www.lemonde.fr/journalelectro...S+X1P1_ori.jpg
L'otage Daniel Larribe, en 2005, sur le site des mines d'uranium d'Arlit au Niger. En bas, avec sa femme et Abou Zeid (1 - sup - er - /sup - à gauche) sur une capture d'écran d'une vidéo des otages diffusée sur Al Andalus.
WILLIAM DANIELS/ABACA, DR


Jean-Marc Gadoullet a le même teint plombé que le ciel de décembre, qu'on aperçoit derrière les vitres de sa chambre, dans un hôpital de la région parisienne où il a été transféré dans la plus grande discrétion deux semaines plus tôt. Le 29 novembre, à la sortie de Gao (Mali), son véhicule a forcé un barrage de gendarmes. " Comment je pouvais les reconnaître ? Deux types en tee-shirt qui armaient leurs kalachnikovs au bord de la route... Je pensais que c'étaient des bandits. Ils ont dû penser que j'étais un bandit moi-même. "
C'est ce qu'assure l'ex-colonel du service action de la DGSE, chargé par Satom, filiale du groupe français Vinci, de missions de sécurité pour ses projets d'Afrique de l'Ouest. Mais, depuis septembre 2010, il menait des négociations pour tenter de faire libérer un groupe d'otages détenus par Abou Zeid, chef d'une katiba (brigade) d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), retenus dans le nord du Mali après leur enlèvement à Arlit, au Niger voisin. Lors de l'épisode du barrage à Gao, Jean-Marc Gadoullet a frisé la catastrophe. Une balle a traversé son épaule, fracassant l'omoplate avant de ressortir et de frôler sa joue, sans atteindre l'artère.
L'important, pour lui, n'est pas là. Le fil des négociations engagées avec Abdelhamid Abou Zeid est suspendu. Brisé ? Pas encore. Sur sa table de chevet, Jean-Marc Gadoullet a posé ses téléphones et attend l'appel de l'équipe avec laquelle il a approché Abou Zeid. Son " guide " est auprès d'AQMI depuis cinq jours. Mais il tarde à rentrer et à donner des nouvelles. " C'est mauvais, ça n'est jamais arrivé avant ", s'inquiète Jean-Marc Gadoullet.
Au cours des dernières semaines, les événements se sont bousculés au Mali. Coup sur coup, en l'espace de deux jours, deux nouvelles prises d'otages sont survenues, à Hombori puis à Tombouctou. Un mort, cinq personnes enlevées, aucune trace ou revendication tangible jusqu'à présent. Parallèlement, Jean-Marc Gadoullet était blessé à Gao alors que la confusion s'installait sur le rôle de plusieurs équipes concurrentes françaises. En particulier des accusations par voie de presse de détournement de millions d'euros. De quoi fâcher " l'émir ", le surnom d'Abou Zeid, qui suit l'actualité sur Internet.
Le 29 novembre, l'ex-lieutenant colonel, " habillé en Touareg ", " montait " pourtant dans son pick-up vers le nord du Mali, direction l'Adrar des Ifoghas, pour y retrouver à nouveau Abou Zeid. Selon plusieurs sources, il se trouvait en compagnie d'un responsable touareg connu, l'un de ses contacts avec AQMI. Pour arriver jusqu'à eux, Jean-Marc Gadoullet a pris l'habitude d'éviter les routes principales et d'emprunter les pistes des trafiquants, sur lesquelles l'armée se hasarde peu.
Lors de sa première rencontre avec Abou Zeid, en décembre, Jean-Marc Gadoullet s'est senti " terrorisé " en approchant. Le groupe d'Abou Zeid a exécuté ou laissé mourir deux de ses otages, le Français Michel Germaneau et le Britannique Edwin Dyer. A la différence d'autres " émirs " qui mélangent djihad et contrebande, Abou Zeid est un pur produit des maquis violents de l'Algérie des années 1990, des GIA (Groupe islamique armé) au GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat).
Mais Jean-Marc Gadoullet, rétrospectivement, s'attarde avec plaisir sur le récit de sa première rencontre avec Abou Zeid, cet homme qui ne se sépare jamais d'un fusil-mitrailleur RPK presque aussi haut que lui. Sur un plateau battu par le vent, son véhicule approchait d'une arête rocheuse quand il a soudain distingué des silhouettes " très bien positionnées " : sur chaque point éminent du massif, se tenait un homme armé, tunique flottant dans le vent.
Avec le temps, il dit avoir appris à admirer la " légèreté " de l'équipement et les façons de se mouvoir des hommes de la katiba " à un moment où les forces spéciales - des armées régulières - ont tendance à s'alourdir ".
La négociation qui va démarrer s'annonce particulièrement difficile. Le 16 septembre 2010, lors d'une opération inédite commandée directement par Abou Zeid, les hommes de la katiba ont roulé jusqu'à Arlit, au Niger, dans la région d'extraction de l'uranium. Devant la " cité cadre " (ensemble de logements pour les employés de la compagnie Areva et de Satom), sept personnes ont été emmenées.
La présence d'Abou Zeid signale l'importance de l'opération. Trois jours durant, les véhicules font route avec les otages. " On comprenait qu'on allait vers l'ouest ", se souvient aujourd'hui Françoise Larribe, enlevée ce soir-là et libérée depuis par Jean-Marc Gadoullet. " On avait peur d'arriver en Mauritanie. Parce qu'en Mauritanie, on risquait une intervention de l'armée... "
Au sein d'AQMI, une tentative d'intervention peut entraîner très vite l'exécution des otages. Il reste quatre Français de ce groupe enlevé à Arlit aux mains d'Abou Zeid, parmi lesquels le mari de Françoise Larribe. Leur libération est d'une infinie délicatesse.
En décembre, lors de leur première rencontre, Jean-Marc Gadoullet s'était présenté à Abou Zeid comme " Jean-Marc, responsable de sécurité de chantier ". Il y a peu de chances que le chef de la katiba, qui ne traite qu'avec des intermédiaires susceptibles de conduire à des gouvernements, se soit contenté de cette ligne d'explication. " Areva, Satom, c'est la France. La France est notre ennemie, ce n'est pas une affaire privée ", répond de sa minuscule voix " l'émir. " Ce qui ne signifie pas que la discussion est impossible.
Un autre négociateur étranger, qui a mené avec succès une libération d'otages avec la même katiba dans le passé, assure qu'il avait établi " un contact téléphonique régulier " avec les proches d'Abou Zeid.
Les négociations engagées en décembre portent sur un " premier dossier ", celui de trois otages qu'Abou Zeid ne souhaite en réalité pas garder : Jean-Claude Rakotoarilalao est malgache. Alex Awando est togolais. Dans la guerre des signes, AQMI ne veut pas apparaître comme s'attaquant " à des Africains ". La troisième personne est la seule femme du groupe, Françoise Larribe, épouse de Daniel Larribe, ingénieur expert d'Areva. Abou Zeid ne garde pas les femmes. Il en a même libéré sans demander de rançon. Ce qui ne signifie pas que le processus de libération soit simple pour autant.
Abou Zeid, peu à peu, pose des conditions. Il faut transmettre un message, écrit à la main sur un carnet, àun certain responsable politique. Le message est signé d'une empreinte digitale, faite à l'encre rouge. Des préliminaires avant des " revendications politiques et économiques " sur lesquelles le négociateur reste discret. Plus tard, " l'émir " demandera que soient libérés des " moudjahidine " en France, en Algérie ou en Mauritanie. Sans succès.
Mais dans l'intervalle, la situation se complique en raison de la concurrence d'une autre équipe qui tente d'ouvrir un canal de négociation. Les accusations fusent. Détournements. Menaces de mort. Tout y passe. Jean-Marc Gadoullet promet de poursuivre en justice ceux qui " salissent son nom ". Son ennemi principal se nomme Guy Delbrel. Introduit dans les présidences d'Afrique de l'Ouest, celui-ci travaille auprès de Jean-Cyril Spinetta, le PDG d'Air-France-KLM, dont il a été le " Monsieur Afrique ".
Il semble mener une tentative de négociations parallèles à celles de l'équipe de Jean-Marc Gadoullet. La dispute franco-française fait du bruit et des dégâts dans le nord du Mali. A Paris, on tente de la juguler. Un haut responsable de la DGSE convoque les deux hommes pour un déjeuner de réconciliation dans une brasserie place de la République. En pure perte. Jean-Marc Gadoullet promet de " transmettre ses coordonnées " à Guy Delbrel. C'est peu.
Auparavant, la conclusion du " premier dossier ", assure Jean-Marc Gadoullet, a été retardée de près de deux semaines en raison d'une manoeuvre de l'équipe rivale, qui a réussi à empêcher l'atterrissage à Bamako d'un avion privé apportant certains " éléments " indispensables à cette libération. " Du coup, j'ai mis au point un autre truc par le Niger dans le plus grand secret. "
Le fait est que le 24 février, Françoise Larribe apprend brusquement qu'elle va être libérée et sera donc contrainte de laisser derrière elle, après cinq mois et demi de détention, son mari, Daniel, et un troisième otage (les autres sont éparpillés ailleurs). A l'évocation de ces moments, ses yeux s'embuent. Il faut à toute force essayer d'espérer que d'autres libérations suivront. Peut-être sur le même mode. Elle se souvient d'avoir vu Jean-Marc Gadoullet surgir, encore habillé en Touareg, dans le camp où l'opération devait avoir lieu. " Quand je l'ai vu s'approcher, je n'ai d'abord pas compris que c'était un Français ", sourit-elle.
Pendant cinq mois et demi, elle a vécu la vie d'otage d'AQMI. Les changements de camps réguliers, avec sa couverture pour tout paquetage. Certains de ces camps étaient plus durs que d'autres, notamment lorsqu'il fallait s'y coucher sur un sol dur et pierreux. Dans les plus agréables, il y avait du sable, un semblant de confort dans un monde " spartiate ", comme choisit de le qualifier l'ex-otage, qui insiste : " Nous n'avons jamais été maltraités. "
Avant de la laisser s'en aller, Abou Zeid l'a convoquée pour une discussion, par le truchement du " traducteur ", déjà identifié par les précédents otages. Selon une bonne source qui l'a eu au téléphone lors des négociations, l'homme est un Mauritanien polyglotte dont le père occupait un poste dans la sécurité de l'ambassade des Etats-Unis à Nouakchott. Ce n'est pas la seule étrangeté de l'affaire.
Jean-Philippe Rémy

© Le Monde


http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/bt/je_popup_g.gif article précédent article suivant http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/bt/je_popup_d.gif Les compagnies aériennes pourraient... Retour de l'ordre religieux ou signe...

http://logc2.xiti.com/hit.xiti?s=432...09/index.html?

priffe 13 Dec 2011 10:56

The arrested kidnappers were shown on Mali TV, here are three of them -tuareg I would say¨
https://twitter.com/#!/PresidenceMali
https://p.twimg.com/Agi7Uj7CIAAQG9P.jpg:large
https://p.twimg.com/AgfoOCMCQAIlFib.jpg:large

CaBRita 14 Dec 2011 09:42

BBC News report:

BBC News - France's Verdon and Lazarevic kidnapping: Mali arrests

kirkley 16 Dec 2011 03:06

update from jeune afrique:

"Hamad Ali Ag Wadossène, Heiba Ag Acherif, Raida Ag Nani, Hassani Ould Abdallah : ce sont les noms des quatre personnes arrêtées par les autorités maliennes dans l'enquête sur le rapt de Philippe Verdon et Serge Lazarevic à Hombori le 24 novembre dernier. Retour sur une enquête et ses zones d'ombre."

[url=http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20111214140857/france-mali-enlevement-islamismemali-comment-les-auteurs-presumes-du-rapt-de-verdon-et-lazarevic-ont-ete-arretes.html]Mali : comment les auteurs présumés du rapt de Verdon et Lazarevic ont été arrêtés | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualit

priffe 20 Dec 2011 12:14

Life and times of Philippe Verdon
Mali : Philippe Verdon, intinéraire d'un aventurier malchanceux | Jeuneafrique
The article paints, perhaps unwittingly, the picture of someone who could well be involved with recruiting and organizing mercenaries.

Richard Washington 20 Mar 2013 09:20

Terrible news about Philippe Verdon:

"Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) told ANI that it killed Philippe Verdon on 10 March, in retaliation for France's intervention in Mali. "

BBC News - Philippe Verdon: French Mali hostage 'killed' by al-Qaeda

Chris Scott 20 Mar 2013 21:45

This source suggests Philippe Verdon was killed while trying to escape. Perhaps the French were tantalisingly close?

Who knows the truth but you'd think a 'retaliation / execution' spin plays better for AQIM, much as it did with M. Germaneau in 2010 (would most probably succumbed to ill health earlier).

priffe 21 Mar 2013 14:25

http://www.nytimes.com/2013/03/20/wo...beheading.html
They (jihadists) like to say "beheaded", but no beheading has actually been confirmed. If done for propaganda purposes, why not post it online, like was done in Iraq, Pakistan, Somalia?
Only poor Dyer's execution had a witness reporting, a fellow hostage, and he said Dyer was lead away and then there were gun shots heard. Shot and then beheaded? Germaneau and Verdon, I am with CS.
And only three hostages have been executed over ten years of kidnappings. All by Abou Zeid, who is now presumed to be dead.
Jihadists have a way of getting their propaganda spread through the media without analysis, whereas reports from more objective sources (let alone those from Washington et al) are heavily scrutinized.

Chris Scott 21 Mar 2013 15:44

Quote:

... spread through the media without analysis
I agree, especially when it comes to claiming responsibility for the latest atrocity which plays well for both sides.

Also, why choose to execute someone midway through a campaign and announce it over a week later with the lame 'retaliation for intervention' line?

Added: original press release to ani.mr threatens remaining hostages, a fact not widely reported.

Quote:

Dyer ... Shot and then beheaded?
That was my understanding (and a small mercy for him).

Richard Washington 22 Mar 2013 11:30

Quote:

Originally Posted by Chris Scott (Post 416242)
Also, why choose to execute someone midway through a campaign and announce it over a week later with the lame 'retaliation for intervention' line?

For many of the years since 2003 AQIM have had the benefit of being able to sit round a fire every evening for months/years at a time considering their next move. As we know, they have been shrewd, mostly, and have made very good decisions when seen from their perspective. Most times they have strategised such that history and events play into their hands. They've been in the right place to be left alone, they have dished out terror far and wide across the Sahara beyond what could be expected of their numbers and they have made enormous amounts of money in a region where poverty has long proven that livelihoods are utterly marginal. When it comes to issues like Libya, AQIM seems to have benefitted more than the Western powers that paid for it all.

But the last few months have been very different and they have finally met a match - one that was NEVER going to come from the shiftless Malian army. AQIM's various HQs have been under attack from arguably the best troops one could round up to engage with them. Some of that fighting would have been sustained, intense and very bloody. Amongst all of that sit the poor hostages. The extent to which they have been moved around, protected, used as human shields, forgotten about amongst the chaos is not known to us right now. But for once I imagine they have been a lower priority. There might even have been too many hostages for AQIM to handle given the conditions. So given all this, I am not surprised about the news regarding Mr Verdon - including the manner of his possible death and the way the news was broken. AQIM simply don't have the breathing space to do things their way right now. A simple phone call to a press agnecy will be a very risky undertaking for them now. I'm suprised we have any news from them at all.

priffe 21 Jun 2013 09:06

The remaining hostages may not be in Niger or SW Libya but rather in south Algeria

INFO OBS. Otages du Niger : "Ils sont en Algérie" - Le Nouvel Observateur

Richard Washington 23 Jun 2013 08:25

SW Libya, southern Algeria, N. Niger = a lot of uncertainty about safety of large parts of the Sahara


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