American/Algerian cooperation
From algerian newspaper "le quotidien d'Oran" , information about new military cooperation beetween USA and Algeria below .
Sorry I have no time ( and no good skill ) to transalte this article .
The most important thing is that a new station to control sattelite and internet communication will be set near Tam .
"LE VICE-COMMANDANT DES FORCES
US EN EUROPE, LE GENERAL WALD, A ALGER
Une station d’écoute américaine à Tamanrasset
Après s’être rendu deux fois à Stuttgart, le chef d’état-major de l’ANP, le
général de corps d’armée, Mohamed Lamari reçoit, depuis hier, le général
Charles F.Wald, commandant adjoint des forces américaines en Europe, à
Alger. Une visite qui sera marquée par l’étude d’un projet d’installation d’
une station d’écoute américaine dans le sud algérien indiquent des sources
informées.
A la tête d’une importante délégation de militaires américains, le général
Wald devrait se rendre à Tamanrasset dans le cadre d’un projet stratégique
pour le MDN et le Pentagone. La défense algérienne a stipulé dans un
communiqué que : « cette visite s’inscrit dans le cadre de la poursuite du
développement des relations de coopération militaire bilatérale» qui ont
pris un volume considérable depuis quelques années entre militaires
algériens et américains.
Ancien de l’US Air Force et fondateur des fameuses unités d’élite, Task
Force Hawk, les escadrilles d’hélicoptères Apache durant la guerre du
Vietnam, le général Wald est un sérieux client. Bardé de décorations, ayant
fait l’essentiel des théâtres d’opérations où les forces US étaient engagées
(Irak, Bosnie, Afghanistan, Liberia), le numéro deux des forces américaines
en Europe dont le quartier général est basé à Stuttgart, en Allemagne,
arrive à Alger avec un projet d’installation d’une station d’écoute,
probablement de la National Security Agency (NSA), l’agence fédérale qui est
chargée des interceptions des communications mondiales, qui serait basée
dans la région de Tamanrasset. Une station qui viserait à intercepter puis
analyser toutes les communications - par téléphone, Internet, réseaux
informatiques ou radio. D’ailleurs, selon des sources informées, le général
Wald effectuera une visite de travail dans le sud algérien où il sera l’hôte
du général-major Saheb, commandant de la 6ème région militaire qui couvre,
territorialement, les frontières algériennes avec le Mali, le Niger, la
Mauritanie, le Maroc et la Libye et qui avait réussi l’assaut d’Amguid lors
de l’affaire des touristes otages du GSPC . Une visite qui est loin d’être
touristique depuis les attentats du 11 septembre et les avertissements de la
CIA quant à une implantation dans la zone sahélo-sahélienne de dirigeants d’
Al-Qaeda d’Oussama Ben Laden et qui ont mobilisé plusieurs satellites
américains pour couvrir cette région. Alors que le New York Times
rapportait, un mois auparavant, d’une source du Pentagone, que l’armée
américaine avait le projet d’installer une base militaire US en Algérie, la
visite du général Wald répond à une préoccupation commune,
algéro-américaine, sur la sécurisation de cette zone où les menaces sont
multiples. D’ailleurs, les derniers événements dans la région n’ont fait que
conforter cette démarche de coopération. Le coup d’Etat avorté contre le
président mauritanien, Ould Taya, allié des Etats-Unis et de l’Algérie dans
la bande sahélienne, les contacts des salafistes du GSPC avec l’émir Mokhtar
Belmokhtar (recherché par Interpol) avec des émissaires d’Al-Qaeda
(notamment le Yéménite Abdelouahab Mohamed), l’affaire de l’enlèvement des
31 otages européens en Algérie et transférés au Mali par l’émir Abderezak el
Para, qui fait l’objet d’une traque algéro-allemande, la prolifération d’
armes et de contrebandiers, appuyés par des tribus Maures islamisées, sont
autant de facteurs qui inquiètent les Américains et mobilisent les troupes
algériennes au sud. Mais trois autres aspects semblent motiver cette visite
dans le site de Tamanrasset. D’abord, l’explosion du marché des téléphones
satellites dans le Sahel puisque contrebandiers, terroristes, notables et
passeurs d’armes possèdent des cellulaires qui ne sont couverts par aucune
station régionale américaine ou européenne. Même « les grandes oreilles »
anglo-saxones du système échelon ne couvrent que partiellement cette partie
du monde. Ensuite, la menace latente de la Libye offrira aux Américains la
possibilité de couvrir le pays de Mouammer Kadhafi dont les stratèges
prédisent un avenir à la Saddam Hussein dans le cas où son régime continue
de défier Washington. Enfin, la proximité géographique du Sahara-Occidental
et du Maroc dans la perspective du règlement du conflit qui les oppose même
si la NSA a déjà une station d’écoute, assez modeste, dans la région de
Tanger. Le tout avec un sous-bassement stratégique qui consiste à renforcer
la sécurité des échanges dans le Sahara algérien où de nombreuses compagnies
pétrolières américaines sont implantées.
Le général Wald, connaît donc le dossier et a eu à diriger un poste de
commandement situé à la base aérienne du prince Sultan d’Al Kharj, en Arabie
Saoudite, après avoir installé une immense station d’écoute pour les
opérations en Irak notamment des forces aériennes.
Après les stages de formation des officiers algériens aux Etats-Unis ou en
Allemagne, après les manoeuvres communes entre les forces navales
algériennes et la 6ème flotte américaine basée en Méditerranée, après les
échanges de renseignements sur les réseaux d’Al-Qaeda et après la livraison
des premiers équipements de vision nocturne, l’armée américaine franchit un
nouveau palier dans sa coopération avec l’ANP. Le travail du général Lamari,
dans se sens, épaulé par le chef de la DRAG, le général-major Sassi, a
permis de transformer la vision américaine sur l’armée algérienne
considérée, jadis, comme une armée pro-russe.
Mounir B."
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